jueves, 21 de octubre de 2010

Reseña de Yann Le Tumelín








Carlos Salem se met à nu

Carlos Salem était présent à Toulouse le week-end dernier pour le festival des littératures policières. Il a fait tatouer sur son avant-bras le titre de son premier roman, il porte le bouc, la moustache et un bandeau sur la tête. Comme ça, il ressemble à un pirate. Probablement un rêve de gosse, qu'il prête d'ailleurs à Juan Juan Perez, son personnage de Nager sans se mouiller.


Dans la "vie civile", Juan est un petit employé timoré et sans relief, quadragénaire et divorcé. En réalité, Juan est Numéro Trois, un tueur à gages, très doué par dessus le marché.
Alors qu'il s'apprête à emmener ses enfants en vacances sur la côte, on lui confie un contrat, et voilà comment il se retrouve dans un camp naturiste, avec pour cible... son ex-femme !
Dit comme ça, ça ressemble à une grosse blague et on se dit qu'on va bien rigoler. Et on rigole, pas de doute là-dessus, mais pas seulement.

"Vous, Juan, confronté à une situation inconfortable comme celle que vous vivez et à un âge que j'envie mais qui est pétri de doutes, au lieu de simplement réfléchir à ce qui vous arrive, vous écrivez une histoire. Dans votre tête, mais vous l'écrivez. Et il y a tout dedans : la culpabilité, votre mariage détruit, la séparation d'avec vos enfants, et même la perspective d'un nouvel amour qui serait votre rédemption. Le reste, le métier de tueur à gages, la trame de l'intrigue, vous sert à ne pas trop vous attarder sur une réalité qui se peint toujours, toujours en gris."
Tout est dit.

(Texto íntegro en:)
http://moisson-noire.over-blog.com/article-nager-sans-se-mouiller-carlos-salem-58905837.html

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