(Continúa la buena acogida en Francia a la versión gala de "Camino de ida", que en breve será relanzada en fromato de bolsillo. En el país vecino, los blogs especializados tienen tanta influencia como las publicaciones impresas, y he podido comprobarlo por la rápida implantación de la novela: en un mes se había agotado la primera edición y sin mediar publicidad alguna, salvo las reseñas favorabes en revistas y y bitácoras de amantes del "polar" y la literatura en general. Sólo he ido colgando alguna que otra, porque supongo a los demás la misma igonrancia que ostendo con respecto al francés: lo hablo cmo un siux borracho y tartamudo. Pero he ido detectando mi error: el inculto soy yo y la mayoría de mis amigos españoles lo hablan con fluidez. Eso, o mienten como bellacos. En todo caso, y en agradecimiento a la labor de difusión comunicadores mediante papel o por la via de la red, repoduzco texto y enlace de lo aparecido en el magnífico blog de Amanda Meyre, que recomiendo con entusisasmo. Lo malo: muchos de los libros recomendado y presentes en Francia, no se editan aquí en español. Parece que los Pirneos siguen jodiendo la marrana en ese aspecto...)
« Dorita mourut pendant sa sieste, pour achever de me gâcher mes vacances. J’en étais sûr. » Et Octavio, le premier moment de surprise passé, se contente de se biturer avec les fioles du minibar de sa chambre d’hôtel à Marrakech, parce que « cela méritait un verre ».
Il commence fort, le roman de Carlos Salem ! Octavio, donc, est un pauvre type un peu raté, un peu looser, obscur fonctionnaire espagnol, qui supporte depuis vingt-deux ans une épouse acariâtre et beuglante. Et le décès inopiné quoique fort bien venu de bobonne le plonge subitement dans une série d’aventures rocambolesques et loufoques.
Octavio va rencontrer Soldati, un Argentin véreux, amoral et complètement barré (l’homme a songé à faire fortune en vendant des gelati aux nomades du désert), un cinéaste sans bobines perdu dans l’Atlas et son équipe aussi fêlée que lui, un crooner argentin, réincarnation de Carlos Gardel (à moins que ce ne soit Carlos Gardel lui-même, qui aurait trouvé le remède pour ne pas mourir ?!), déterminé à buter Julio Iglesias pour crime contre l’humanité le tango, un auteur Nobel de littérature qui n’a jamais écrit…
Le ton est férocement disjoncté, tout a l’air de partir en vrille à chaque moment, mais sous des airs de comédie barrée apparaît, en filigrane, un roman plus attachant, celui des rêves perdus qu’il est temps de réaliser, celui des regrets surgis de l’enfance et celui de la vie qu’il faut célébrer.
Le tout sur des airs de tango, tout en suivant toujours des matches de foot, accompagné d’un chat nommé Jorge Luis et sous l’ombre d’un nuage revanchard, servi par des dialogues qui font pouffer à plus d’une reprise.
« Je me roulais par terre en hurlant de rire quand, ayant terminé mon inspection du fourgon, je compris que Dorita n’était définitivement pas là, et que je resterais dans l’Histoire comme le seul pauvre type mort par congélation dans le désert et en plein soleil ».
Harriba Salem !
Aller simple, Carlos Salem, Moisson Rouge
265 pages, mai 2009
http://www.amandameyre.com/archive/2009/07/02/aller-simple-–-carlos-salem.html
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